Se rendre au Myanmar (anciennement Birmanie) n'est pas une fine affaire. Pour cela, on doit acheter un visa de 28 jours et emporter un sac rempli de dollars. Car une fois sur place, il n'y a pas l'ombre d'une banque. Et lorsqu'on choisit d'entrer dans un pays politiquement instable au moment des élections, tout se corse. A Phnom Penh, la capitale du Cambodge, l'ambassade exige maintenant un délai de 15 jours pour délivrer le visa touristique. A Bangkok, les agences de voyages rechignent à faire les démarches car on ne rigole pas avec la bureaucratie birmane. Les photos d'identités répondent à une norme bien précise et on nous enquête pour vérifier si notre séjour à une vocation journalistique.
Nous avons dû quitter le Cambodge au plus vite pour être sûrs d'obtenir nos visas avant le 18 novembre, jour de notre vol. Ces longues démarches administratives nous ont rappelé avec nostalgie la préparation pour notre grand voyage. Après une queue interminable à l'ambassade du Myanmar de Bangkok, nous avons sauté dans le premier bus pour rejoindre une plage solitaire.
Fidèles à notre vœu le plus cher, nous nous sommes reposés une semaine sur une île paradisiaque thaïlandaise. Enfin, c'est ce qu'on croyait en voyant la brochure de Kho Chang. Certes, la mer turquoise et la plage cotonneuse de sable blanc offrent un magnifique panorama. Le poisson grillé embaume le village. La fraicheur des mojitos nous donne l'eau à la bouche. Tout serait parfait si la Lonely beach (la plage solitaire) n'était pas envahie par tous les marcels et les blondes décolorées. L'accès à la plage se fait par une charmante ruelle bordée de maisons de bambous. On voit régulièrement des Australiens ressortir de ces demeures de fortune avec un beau tatouage flambant neuf. La question qui nous trotte est : « Agissaient-ils sous l'effet du whisky local ?» . Il y a autant de fêtards que de tatoués. La thèse de cause à effet n'est donc pas à exclure... Sous fond de « foire à la saucisse » (NDRL : c'est une manie !), nous retiendrons de Kho Chang ses superbes bungalows en bord de mer, sa cuisine thaï savoureuse et ses coraux habités par de nombreux bans de poissons.
De retour à Bangkok, nous avons profité de la proximité de l'ambassade du Myanmar avec le quartier des banques pour acquérir des dollars en allant récupérer nos passeports. J'ai encore fait un caprice pour manger dans le luxueux restaurant nippon proche d'HSBC. Et si je rédigeais un guide de voyage sur les restaurants japonais ?
Et maintenant, nous voici en Malaisie. Notre blog étant censuré au Myanmar, j'édite aujourd'hui mes premières impressions sur le pays des pagodes dorées. L'ambiance est bien différente des pays frontaliers. On sent l'influence indienne et le recul touristique. Les seuls « gros nez » - c'est-à-dire les étrangers – sont de grands humanistes qui palpitent à l'idée de discuter avec des locaux autour du somptueux royaume oublié de Pagan. Devant notre hôtel, nous voyons circuler des voitures blanches toutes cabossées au volant inversé. Toutes les demi-heures un vélo traine une remorque avec une enceinte qui crache une musique étrange. Sous un soleil de plomb, nous découvrons les vestiges de l'empire britannique : églises anglicanes, appartement de briques rouges et bâtiments administratifs. Chose étrange, sur le rond-point central est placé un stûpa bouddhique recouvert de plusieurs tonnes d'or. Au-delà de toutes ces merveilles architecturales nous sommes vraiment choqués par la pauvreté et touchés par le charmant accueil des habitants. Mais pourquoi les Birmans sont-ils aussi gentils?????
Nous avons dû quitter le Cambodge au plus vite pour être sûrs d'obtenir nos visas avant le 18 novembre, jour de notre vol. Ces longues démarches administratives nous ont rappelé avec nostalgie la préparation pour notre grand voyage. Après une queue interminable à l'ambassade du Myanmar de Bangkok, nous avons sauté dans le premier bus pour rejoindre une plage solitaire.
Fidèles à notre vœu le plus cher, nous nous sommes reposés une semaine sur une île paradisiaque thaïlandaise. Enfin, c'est ce qu'on croyait en voyant la brochure de Kho Chang. Certes, la mer turquoise et la plage cotonneuse de sable blanc offrent un magnifique panorama. Le poisson grillé embaume le village. La fraicheur des mojitos nous donne l'eau à la bouche. Tout serait parfait si la Lonely beach (la plage solitaire) n'était pas envahie par tous les marcels et les blondes décolorées. L'accès à la plage se fait par une charmante ruelle bordée de maisons de bambous. On voit régulièrement des Australiens ressortir de ces demeures de fortune avec un beau tatouage flambant neuf. La question qui nous trotte est : « Agissaient-ils sous l'effet du whisky local ?» . Il y a autant de fêtards que de tatoués. La thèse de cause à effet n'est donc pas à exclure... Sous fond de « foire à la saucisse » (NDRL : c'est une manie !), nous retiendrons de Kho Chang ses superbes bungalows en bord de mer, sa cuisine thaï savoureuse et ses coraux habités par de nombreux bans de poissons.
De retour à Bangkok, nous avons profité de la proximité de l'ambassade du Myanmar avec le quartier des banques pour acquérir des dollars en allant récupérer nos passeports. J'ai encore fait un caprice pour manger dans le luxueux restaurant nippon proche d'HSBC. Et si je rédigeais un guide de voyage sur les restaurants japonais ?
Et maintenant, nous voici en Malaisie. Notre blog étant censuré au Myanmar, j'édite aujourd'hui mes premières impressions sur le pays des pagodes dorées. L'ambiance est bien différente des pays frontaliers. On sent l'influence indienne et le recul touristique. Les seuls « gros nez » - c'est-à-dire les étrangers – sont de grands humanistes qui palpitent à l'idée de discuter avec des locaux autour du somptueux royaume oublié de Pagan. Devant notre hôtel, nous voyons circuler des voitures blanches toutes cabossées au volant inversé. Toutes les demi-heures un vélo traine une remorque avec une enceinte qui crache une musique étrange. Sous un soleil de plomb, nous découvrons les vestiges de l'empire britannique : églises anglicanes, appartement de briques rouges et bâtiments administratifs. Chose étrange, sur le rond-point central est placé un stûpa bouddhique recouvert de plusieurs tonnes d'or. Au-delà de toutes ces merveilles architecturales nous sommes vraiment choqués par la pauvreté et touchés par le charmant accueil des habitants. Mais pourquoi les Birmans sont-ils aussi gentils?????
Trop heureuse de manger japonais!
Bangkok
Julien, les cheveux au vent
Tour en bateau aux environs de Kho Chang
Yangon, Myanmar
Pagode Shwedagon recouverte de 60 tonnes d'or, Yangon
Vestiges coloniaux, Yangon
Yangon, d'un bar au 40e étage
Enfin des nouvelles de votre voyage! Marinette tu écris de mieux en mieux et tu es toujours aussi resplendissante dans ce restau japonais. Julien où es donc passé ton look bcbg de jeune cadre dynamique? Cette fois-ci tu as le véritable look du routard. Il ne te manque plus que le tatouage local lol Heureuse de vous savoir partis de Birmanie. Profitez bien des belles plages de sable fin qui me font rêver..... Bisous à vous deux.
RépondreSupprimerenfin des news ! ouf ! alors je comprend pas ? où est le marcel de juju et ta coiffure décolorée ? rha la la ! tu préfères te la péter en mangeant japonais et juju en buvant du coca !;-... et ça se dit vouloir découvrir le monde ! lol... par contre attention Julien tu commences à ressembler à ton beau père avec cette coupe ! ;-)
RépondreSupprimerBah alors, vous avez même pas craqué pur un tatouage "M&J forever"??? Pfff, même pas drôle!
RépondreSupprimerPff que ça fait du bien d'avoir de vos nouvelles.
RépondreSupprimerDe voir que vous ne changez pas: bouffe jap et coca....
bon je suis assez d'accord avec la famille de Marina... le lok à juju...c'est pas juju.
Attention en passant la douane aux contrefaçons! seule la photo du passeport faisant foi.
Amusez vous, profitez un max...
je vous embrasse
Le voyage continue avec vous,.. et les surprises aussi!Entre Marina heureuse devant son repas japonais ( vraiment accro on dirait! la cuisine locale doit être vraiment très spéciale) et Julien en homme des bois lointains- mais pas trop tout de même, coca- cola oblige- et ténébreux à souhait !...
RépondreSupprimerContente de vous savoir revenus des contrées plus chahutées.Et merci pour les commentaires très instructifs.Bisous ++
ça à l'air tellement bon en même temps ;)
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