6e jour à Londres.
Sans grande surprise, notre deuxième tentative de départ lundi a été compromise par les humeurs du volcan Eyjafjallajokull. Et il a été difficile d'entendre que notre vol était reporté au lundi suivant, dans l'hypothèse bien-sûr où celui-ci ne soit pas encore annulé ! Du coup, apeurés par le coût de la vie londonienne, nous avons passé les deux précédents jours à élaborer toutes sortes de stratagèmes plus ou moins tordus pour partir de Londres au plus vite.
Puisqu'il n'est pas possible de décoller de Londres, décollons d'une autre ville. De préférence plus au sud pour éviter le nuage de cendre : disons Madrid. Le hic : British Airways ne propose pas de vol Madrid-Rio et ne peut donc pas nous l'échanger. Qu'à cela ne tienne ! Nous avons alors envisagé de demander le remboursement intégral de l'ensemble de nos billets d'avions autour du monde (11 billets au total) pour en acheter d'autres par nous-même. Autre hic : dans ce cas de force majeure, on ne peut se faire rembourser que les vols effectués par une compagnie européenne partant d'Europe ou arrivant en Europe. Ce n'est évidemment pas le cas de la plupart de nos billets. Mais nous avions plus d'une corde à notre arc : dans la mesure où une partie de notre séquence de vols était construite sur la base d'un forfait tour du monde vendu par l'alliance Oneworld (dans laquelle se trouve British Airways), il était possible de demander le remboursement de l'ensemble du forfait puisque celui-ci commence par un vol au départ de Londres. Le pire, c'est que ça a failli marcher ! Nous avions complètement réécrit notre trajectoire autour du monde pour nous adapter aux vols aller-simples les moins chers que nous trouvions. L'esquisse avait du charme... Nous étions conquis. Hic derechef. Il y avait une faille. Et des plus frustrantes. Il s'est avéré impossible de réserver deux places de bus pour Madrid, ceux-ci étant pris d'assaut pas les voyageurs pris au piège à Londres et voulant retourner chez eux à Paris. Nous sommes épuisés. Trêve jusqu'à demain.
Ce soir, nous sommes retournés chez les deux charmantes turques qui nous avaient hébergées le premier jour. On a un peu l'impression d'être des clochards... Beaucoup de gens nous proposent de nous héberger suite à ces problèmes d'avion, c'est touchant. Nous n'oublierons pas l'hospitalité des londoniens.
Aurais tu oublier la loi de Murphy ?!
RépondreSupprimerBon courage a vous en tout cas, pensez aussi a ceux qui esperent rentrer et qui ont perdu leur enthousiasme en se lavant dans des chiottes bouchees de l'aeroport de Bombay...
Non je ne parlais pas pour moi, moi je suis a Bali pour encore 3 semaines :p
Pardon pour les fautes d'orthographie, j'ai toujours du mal avec le clavier qwerty :p
RépondreSupprimerQuel délire...! C'est hallucinant, on dirait que vous êtes déjà à l'autre bout du monde, avec son lot de galères, la barrière de la langue, etc. Mais en fait, non, vous êtes seulement à un eurostar de Paris! Faut dire, partir pile le jour de l'erruption du volcan trucmucheblop, alors que vous avez décidé de la date de votre départ il y a des mois... franchement, ça c'est fort! Bon courage les loulous, votre villa de Rio vous attend!
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